Lors de la fête de la science, le 14 octobre denier, les chercheurs du laboratoire de génomique fonctionnelle de l’ENS de Lyon ont accueilli les élèves du lycée. Ils ont ainsi découvert qu’il existait de nombreux modèles animaux pour étudier les phénomènes de développement et de régénération cellulaire. Le modèle le plus spectaculaire était le gerris, appelé communément araignée d’eau, un insecte muni de longues pattes qui lui permettent de marcher sur l’eau. L’étude de la croissance de ces pattes permet de comprendre les liens entre développement et évolution des
espèces. D’autre modèles ont été présentés, tels que la classique mouche du vinaigre qu’utilisaient déjà les premiers généticiens et le poisson zèbre dont l’embryon, constitué de cellules relativement transparentes, se développe dans un œuf lui-même transparent. Il est ainsi très facile d’observer directement les phénomènes cellulaires au cours du développement, ce que les élèves ont pu faire.
Enfin, la visite de la salle des séquenceurs d’ADN a permis de prendre conscience de progrès technologiques extraordinaires. En 2000, après 13 années de travail et 3 milliards d’euros dépensés, il était enfin possible de connaitre la séquence des 3 milliards de bases qui constituent notre génome. Aujourd’hui, il est possible de séquencer un génome humain en quelques heures pour la modique somme de 1000 euros… Et les séquenceurs se miniaturisent puisque nous avons pu observer un séquenceur très récent qui tient dans une poche à proximité d’un séquenceur beaucoup plus encombrant (1,5 m 3 ) qui ne datait que de 2012 mais était visiblement déjà désuet.
Cette sortie a permis aux élèves de rencontrer les chercheurs, de se rendre compte du travail qu’ils effectuent et des liens entre la recherche et ce qu’ils apprennent en cours.
Nous remercions vivement l’équipe de l’IGFL pour cette visite !
Stéphanie BREUIL, professeur de SVT